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Cesar et son Bazar
1 avril 2007

Geert Verbeke : invitation au haïku


Mon ami le photographe Bing Maertens me parlait déjà en 1968 de maître Bashô
et surtout de Matsushima qui écrivait:

le voleur
a tout pris sauf
la lune a la fenêtre

 
Son haïku était une invitation impérative à descendre dans la profondeur de moi-même. Le résultat: je commençais à écrire quelques pseudo haïkus, du japonisme plein de clichés. J’avais à peine 20 ans, l’âge idiot. Mais ces premiers exercices d'assouplissement ont été très importants.
En 1969, j'avais 21 ans et je venais d'être père de mon fils Hans. Ma mère bien-aimée m'offrait un petit cahier de seulement 36 pages: 'Vent de l'est sur l'ouest,' de D.T.Suzuki, édité par Avenue. Une pièce d'artifice pour mon esprit. Une différence du tout au tout... Adieu jacassements et discussions à perte de vue sur la rhétorique sociale, mes cheveux longs...
Le haïku,
à la fois simple et complexe à définir, comme antidote au conflit des générations ?Le pourquoi m’échappe un peu… même de nos jours. Je ne sais pas.Est-ce possible que c’est le haïku qui m’écrit ? Le haïku est surtout une observation surprenante: bref (le haïku n’est pas plus long qu’une respiration), sobre, précis, subtil, dense et sans artifice littéraire.

   Geert Verbeke

 

 



 

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Commentaires
H
Bonjour,<br /> Une petite précision : ce haïku délicieux n'est pas l'oeuvre de Bashô mais du moine Ryôkan qui, justement, ironisait sur la manière un peu surfaite de Bashô !<br /> (Le nouvel étang / Une grenouille plonge / Pas le moindre bruit !)<br /> Rendons à César ce qui est à César.<br /> Bonne continuation !<br /> HDC
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