Une semaine avec Joseph Delteil ( Présentation Philippe Quinta )
Mon ami Jean-Paul Court
a recopié pour moi les aphorismes les plus truculents issus de "Alphabet":
« Il n’est pas besoin de moustaches pour escalader le ciel ».
« Le plaisir compte double quand il s’appuie sur quelque belle raison »
« Le crépuscule descend les escaliers du firmament ».
« La note du rossignol : quatre heures du matin à l’horloge des oiseaux. »
« La vérité ne passe la rampe qu’à son heure, lorsqu’elle est mûre- comme une tomate »
« Liberté et plaisir, les infaillibles jumeaux ».
« Voici monsieur le hérisson, fleuri comme un bouquet d’épine-vinette »
« L’ail et le vin sont le génie du soleil »
« La rosée, la rosée des aurores d’avril, la rosée avrillée en tenue d’épousée »
« La lumière, du vent en fleur. »
« Je n’aime pas beaucoup le pluriel, je suis singulier ».
« Il sera bien temps de nous faire des cheveux lorsque nous n’en aurons plus. »
« Un éclat de rire vaut une révolution »
« A l’origine du monde, il y a l’appétit »
« Tout homme a deux patries : la peau et puis l’esprit »
« L’homme est une flèche aux trousses d’un rêve »
"Quiconque n'aime pas oceaniquement sa mère est un monstre"
« Le cœur, c’est encore le plus haut point de vue de la terre »
« Vivre c’est faire un bouquet »
« Tous les rayons de soleil se sont endormis sur une meule de paille »
« J’écris comme on peint à Lascaux »
« Bah ! s’il faut un uniforme à la liberté, pourquoi pas à poil ! »
« J’écris par hyperbole, comme papa, et souvent du coq-à-l’âne »
« Il y a plus de baisers sur terre que d’étoiles dans le ciel »
« Sensibilité et sensualité sont les deux mamelles de l’âme »
« J’aime, voilà tout mon secret »
(Phrases et aphorismes extraits de « Alphabet » Ed Grasset )